Nos envoyés spéciaux

Dans la série Nobel 2050, ils sont nos deux envoyés spéciaux à travers le temps. Ce sont eux qui commentent la remise des prix Nobel de physique de l'année 2050 et qui vous font vivre le futur.

Dans la vraie vie, ils sont ...

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Ursula Bassler - © O.Daudet/C&EP
Ursula Bassler 
Chef du service de physique des particules Irfu SPP



Ursula Bassler, directeur de recherche au CNRS, a grandit en Allemagne. C'est comme jeune fille au-pair qu'elle vient en France, avant de faire ses études supérieures à l’Université Pierre et Marie Curie.


Après un doctorat en physique des particules, elle poursuit ses recherches au LPNHE (Laboratoire de Physique nucléaire et des Hautes Energies) à Paris sur la structure du proton avec les données du premier collisionneur électron-proton, Hera à DESY (Deutsches Electronen Synchrotron), Hambourg.

En 1998 elle fait partie d’un groupe de chercheurs qui rejoint l’expérience DØ auprès du TeVatron à Fermilab (Fermi National Accelerator Laboratory) près de Chicago. Avant le démarrage du LHC (Large Hadron Collider) ce collisionneur proton-antiproton produit les collisions les plus énergétiques et fut le seul endroit où le quark top pouvait être étudié. Aujourd’hui encore la recherche du boson de Higgs s’y poursuit avant que le LHC n’ait produit suffisamment de données.

Depuis 2007 Ursula Bassler dirige le service de physique des particules à l’Institut de Recherche sur les lois Fondamentales de l’Univers (IRFU) au CEA. Elle a réalisé deux documentaires « Collisions » sur les physiciens et ingénieurs du LHC et « Libido Sciendi », un portrait d’Etienne Klein.

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Philippe Chomaz - © O.Daudet/C&EP
Philippe Chomaz  
Chef de l'Institut de recherche sur les lois fondamentales de l'univers 



En sortant de l’Ecole normale supérieure de la rue d’Ulm, Philippe Chomaz veut travailler dans la recherche fondamentale. Aussi passionné par les expériences que par la théorie, il choisit d’étudier les noyaux atomiques et soutient une thèse à l’Institut de physique nucléaire d’Orsay en 1984.


Il commence sa carrière de chercheur au CNRS avant de partir pour le laboratoire national de Berkeley (LBL) en Californie pour finalement rejoindre le CEA, au Grand accélérateur national d’ions lourds (Ganil), en 1991. Nommé Directeur de recherche du CEA en 2004, il préside le premier conseil scientifique de « Physique » de l’Agence nationale pour la recherche (ANR), de 2005 à 2007.

Avant de prendre la direction de l’ l’Institut de recherche sur les lois fondamentales de l’Univers (Irfu) au CEA Saclay, en 2008, il était l’adjoint du Directeur du Ganil.

Il reçoit le prix Jean Perrin en 2001 pour ses actions de vulgarisation scientifiques et, en particulier, pour la création des « Bars des Sciences ».