17 novembre 2010

Voyage vers le futur à destination de l'année 2050

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Deux scientifiques s’introduisent au cœur de l’année 2050

Lors de la conférence de presse journalière concernant la porte du temps, deux physiciens, Philippe Chomaz et Ursula Bassler, ont annoncé aux journalistes avoir d’ores et déjà franchi la faille à deux occasions.

Futurs multiples
D’après le récit de leurs expéditions, le futur appréhendé lors de leur deuxième visite était légèrement différent du premier. Un expert consulté sur la question nous a déclaré « il est probable qu’à chaque seconde de notre présent, nos choix modifient imperceptiblement notre futur, d’où ces différences ». L’anomalie n’est donc non pas un chemin vers un 2050 unique, mais un chemin vers une multitude de 2050 possibles.

Précautions
Le porte-parole des chercheurs du parc Montsouris nous a confié qu’il fallait prendre de grandes précautions à chaque expédition temporelle. Car d’après lui « nous ne connaissons pas la raison exacte des modifications du cours du futur. Il est possible que nos incursions dans le temps en soient un facteur non négligeable. » C’est donc la raison qui a décidée les chercheurs à bannir toute utilisation massive de la porte. Seuls Philippe et Ursula sont autorisés à la franchir à nouveau.

Destination Nobel
Un programme d’exploration des futurs, à des fins scientifiques et culturelles, a été mis en place avec la collaboration des deux physiciens. Le lieu d’arrivée de la faille étant le « Stockholm Concert Hall », la cible de recherche était toute trouvée. À chaque traversée, Philippe et Ursula se rendront donc à la cérémonie de remise des prix Nobel. Leur attention se portera tout particulièrement sur les prix Nobels de physique. Le dress code* classique de la cérémonie devrait empêcher tout anachronisme vestimentaire et garantir l’anonymat des deux envoyés spéciaux.

Podcasts
Les deux physiciens ont prévu de s’introduire huit fois dans notre futur. À chacun de leurs retours, ils se confieront au micro de Ciel & Espace radio pour nous faire vivre, comme si nous étions en 2050, la remise de l’un des futurs « possible » prix de Nobel de physique.

Arthur Dabrowski
* code vestimentaire